mercredi 31 janvier 2024

Esclaves et danseurs par Julie Duprat

à propos de Jean-Baptiste Médor maitre à danser à Caen


c'est ICI

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En complément

"Monsieur de la cabriolle au château" l'intervention sur le même sujet, par Sylvie Granger, au colloque Château et divertissement, Périgueux septembre 2002. publiée dans Rencontres d'Archéologue et d'Histoire en Périgord, Bordeaux, 2003, p. 129-145



fortune et santé et si tu ne part pas, la gale au dents pendent sept ans
Comtesse d'Hautefeuille, 21/4/1749

mercredi 6 décembre 2023

Danses de caractères en Sarthe

Yves Guillard
source


L'OPCI a mis en ligne une cinquantaine de vidéos filmée par Yves Guillard et son équipe de chercheurs

ICI


vendredi 21 juillet 2023

Charles Narrey, 1818-1892


Il n'est pas professeur de danse, mais sans doute danseur passionné. Il était homme de lettres, auteur dramatique et directeur adjoint des Théâtres de L'Odéon et de l'Opéra.

Il a publié entre autres, deux petits livres qui méritent une place sur ce blog : 

• Les Polkeuses, poème étique sur les célébrités de la polka, par Nick Polkmall (1844). S'il ne signe pas de son nom, il comporte au début cette petite phrase "Honni soit qui mal y polke, Ch. Narrey" qui ne laisse pas de doute sur sa participation.

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• Ce que l'on dit pendant une contredanse, par Charles Narrey (1863)

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Les 5 figures du quadrilles
pantalon, été, poule, pastourelle et galop
gravures extraites du livre

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Bergues a donné le jour à un auteur dramatique, Charles Narrey, qui eut son heure de gloire à Paris, au siècle dernier, et qui marqua avec un certain éclat son passage sur deux de nos principales scènes françaises: l'Odéon et l'Opéra.

Né à Bergues, le 10 Août 1818, Charles Narrey était le fils d'un Officier de la Grande Armée. Il débuta dans les lettres en 1847 par un roman intitulé : « Deux heures de mystère » que suivirent successivement : « A l'hôtel Chantereine », « Les amours faciles, " L'Education d'Achille», « Albert Durer à Venise et dans les Pays-Bas », et quantité d'autres œuvres où l'humour s'unit à l'esprit.

Chacun de ses livres fut accueilli par la critique avec une faveur marquée. L'auteur avait de l'esprit et son style abondant et clair était vivement goûté.

Il a écrit pour divers théâtres, outre cette fine et spirituelle comédie : « Comme elles sont toutes », un certain nombre de pièces, entr'autres : « Le passé et l'avenir » en un acte; « Les Notables de l'endroit », en trois actes, représentés à l'Odéon en 1847 ; « Van Dyck à Londres », « La Dame de Trèfle », « Les Fantaisies de Milord », « Le Moulin ténébreux », opéracomique en un acte (1870) ; « Les marionnettes de Justin », comédie en deux actes (1873).

Il donna encore avec succès, aux Variétés : « Les tribulations d'une actrice », en collaboration avec Michel, en 1857, et l'année suivante, « Feue Brigitte » avec Lemonnier; puis, « Trottman le touriste », pièce en trois actes, avec Lopez (12 Novembre 1860) ; « La Bohême d'Argent », avec T. de Langeac, cinq actes (1862) et « Le Capitaine Amadis », comédie en un acte (1865). Les derniers jeunes gens (1868) ; Le Temple du Célibat (1870): Le Bal du Diable (1874) ; Ce que peut l'amour (1878) ; La Dame aux griffes roses (1879). Albert Bril (BUF 1930)

la suite ICI



Ses œuvres à la BNF qui le fait naître en 1825, et mourir en 1895


Il est bien né à Bergues le 10 août 1818, au Marché aux Pommes, fils de Pierre François Thomas, capitaine du 5e régiment de lancier d'Angoulême, né à Dunkerque en 1777, sa mère Anne Thérèse BON est née à Bergues en 1787. Son décès est enregistré le 26 novembre 1892, 29 rue Clauzel, Paris 9e, il est inhumé le 29 dans une tombe provisoire, son cercueil est transféré le 27 novembre 1895, d'où sans doute l'erreur de la BNF.


lundi 6 mars 2023

Henri Cellarius, éléments biographiques

mise en ligne le 7/4/2013
mise à jour le 11/9/2022 : ajout d'un lien sur les origines de la famille Cellarius
mise à jour le 6/3/2023 : ajout d'une gravure concernant le neveu

collection personnelle



Henri Chrétien CELLARIUS est né à Paris le 12 mai 1805, fils de Chrétien Henri et Aimée Marie Anne HUGOT. Il est danseur soliste au théâtre de Rio Janeiro* quand il y épouse le 2 octobre 1826 Hélène Marguerite MAJINOT, dite Héloïse MAGINOT, très jeune danseuse née vers 1812 à Paris, qui l'année précédente était première danseuse au Théâtre de la Gaité à Paris. Elle décède en 1848 à Meudon, son époux étant “absent depuis longtemps”. Henri se remarie en 1865 avec Marie Albertine DUPAS, professeur de danse, née à Jallieu (Isère) le 2 octobre 1836. Il est domicilié 47 rue Vivienne, à côté de sa salle de danse située au 49, c’est là qu’il décède le 19 mai 1876. Sa sœur, Louise Aimée, dite Clara, également professeur de danse au 55 de la rue Vivienne, est née le 11 février 1812 à Paris et décédée à Saint Maurice (Val de Marne) le 26 mars 1869. Elle a un fils naturel, aussi professeur de danse, Henry Alexandre CELLARIUS, dit “le neveu”, né le 10 mai 1839 à Paris 3e. Le 15 décembre 1866 il épouse Marie Alexandrine DUBREUIL, née à Saint Hélier, dans l’île de Jersey, le 9 décembre 1841. Il décède à Paris le 1er février 1902 au 25 faubourg Poissonnière.

Christian Declerck

* merci à Fernando Santos Berçot qui m'a signalé cet épisode de la vie de H. Cellarius. Plus de détails sur le séjour brésilien du couple Cellarius dans son mémoire de maîtrise "As funções do palco: Ópera, ballet e crítica de espetáculos no Rio de Janeiro do Primeiro Reinado" soutenu en mai 2013 à l'Universidade Federal do Rio de Janeiro.

L'origine allemande de la famille Cellarius est démontrée ICI, merci à Yves SCHAIRSEE





Henri Cellarius
source





L’origine du cours de valse de Cellarius

  Les Petits mystères de l





La danse des salons

 



la fin du cours Cellarius 


Paris amoureux, par Mané


Son neveu (1839-1902) prend la suite de son oncle qui lui ordonne, par voie de justice,
d'accoler la mention "neveu" sur son enseigne et sa publicité

passage de l'Opéra, galerie du Baromètre
source Gallica
merci à Agnès Unterberger qui m'a signalé 
ce document non référencé


lundi 2 janvier 2023

Lussan-Borel

Un pseudonyme très connu des danseurs et autres spécialistes des danses de salon. Son véritable patronyme l'est moins.

collection personnelle
et consultation ICI

Eugène Giraudet le mentionne dans son Traité de la danse, paru en 1900 : "par L. Labrousse, auteur, 5 bis rue Martel, Paris. Auteur d'un Traité de la danse de valse et boston, paru en 1899", il renvoie à "Labrousse" où il mentionne simplement qu'il était son élève et renvoie à Lussan-Borel. L'encyclopédie en ligne affirme qu'il s'agit de Louis Lionel né à Pointe à Pitre en 1849 et mort à Paris en 1914. Un début de piste qui m'a permis de vérifier qu'il ne s'agit pas de ce "commissionnaire en marchandises", ni de ses fils, ni de ses frères.

Une adresse trouvée grâce à Gallica m'a mis sur la bonne piste : 60 rue Turbigo, lieu du cours de danse Labrousse de Louis Labrousse, certes, mais un recensement nous précise qu'il est né en Charente Maritime en 1878.

Louis Camille Henri Labrousse est né à Saint Jean d'Angély le 2 février 1878, au moulin de Comportet, fils d'Henri (caissier, puis minotier) et Marie Jeanjean, tous deux nés en Charente-Maritime. Avec son frère, Marie Henri Etienne, né le 2 juillet 1881, au même moulin, il fonde en 1899, une Académie de danse déjà située 60 rue Turbigo. elle n'en bougera pas pendant plus de trente ans, soit bien après le décès de Louis Lionel. Mais… il y a sans doute un lien avec ce Lionel, car les Traités de danse écrits par les frères Labrousse, sont disponibles à cette adresse : Lionel Labrousse 5 bis rue Martel, adresse d'un commissionnaire qui publie de nombreuses petites annonces dans la presse spécialisée parisienne. Je n'ai pas trouvé confirmation qu'il s'agit bien de Louis Lionel Labrousse, mais… à Paris, c'est la seule personne qui porte ces prénom et patronyme et les annonces cessent en 1914, après le décès de Louis Lionel. Pourquoi ont-ils choisi ce commissionnaire comme dépositaire ? Peut-être un clin d'œil avec leur patronyme qu'ils ont pris soin de cacher par cet anagramme LUSSAN-BOREL ? Je n'ai pas trouvé non plus de lien familial entre les deux familles Labrousse.

Le fils aîné se marie deux fois, d'abord à Paris 18e avec Emma Favy en 1921, son épouse décéde en 1928, il épouse Lucienne Chauffouraux à Sèvres en 1932. Les parents de Lucienne sont originaires de Lille et Houplines. Je n'ai pas encore trouvé le décès de Louis. Son frère Marie, qui signe Etienne, épouse Yvonne Barbier à Paris 1er en 1909, il meurt à Suresnes en 1940. C'est peut-être lui qui publie une publicité pour son académie de danse en 1932. Ensuite plus de trace des deux professeurs. Yvonne est morte en 1978 à La Celle Saint Cloud, leur fille Lydia née en 1912, meurt à Montigny le Bretonneux en 1982. La dernière survivante de la famille, Lucienne, décède à Paris 4e en 1995.

Paris Adresses 1932
source Gallica






samedi 12 novembre 2022

Professeurs de danse à Saint-Omer

Dans la presse, j'ai relevé plusieurs professeurs ou maîtres de danses exerçant à Saint-Omer au début du XIXe siècle.

BERTHELEMI Jean François Joseph : ° Saint Omer vers 1775, † après 1834, épouse à Saint Omer, Marie Thérèse CARON le 16 novembre 1797 (26 brumaire an 6). Exerce aussi la profession de chirurgien.
4/6/1835 : Vente aux enchères, le mardi 16 juin 1835 d’une superbe maison, dite le salon des arts, située à St Omer, rue des Six Fontaines n°15 bis, appartenant à M. Berthelemy, professeur de danse. L’acquéreur pourra conserver la majeure partie du prix, soit pour un terme limité, soit à une rente viagère.
Mémorial Artésien du 6 juin 1835

CHRETIEN Louis Adolphe : ° Saint Omer le 19 février 1804, † après 1840, épouse à Saint Omer, Emélie Thérèse Joseph CORNET le 7 mai 1834.
Le sieur CHRETIEN-CORNET, professeur de danse avantageusement connu, Litte rue n°15, à St Omer a l’honneur de prévenir ses concitoyens qu’il donne des leçons en ville et chez lui. Il espère mériter la confiance des parents qui voudront bien lui confier leurs enfants.

Mémorial Artésien du 26 novembre 1837

Le sieur, CHRETIEN-CORNET professeur de danse, ci-devant Litte rue Haute n°15, demeure maintenant rue du Marché aux Herbes n°61, où il continuera à donner des leçons aux élèves qui lui seront confiés.

Mémorial Artésien du 30 juillet 1840


MASSET François Marie : ° Roquetoire le 22 mars 1810, † Lille le 30 mai 1875, épouse à Saint Omer, Marie Ambroisine QUENIVET le 5 septembre 1838, puis Reine Sophie DEVRIENDT le 3 octobre 1853. Exerce aussi la profession de perruquier.

M. MASSET professeur de danse, rue de Dunkerque, n°172, à St Omer, a l’honneur de prévenir qu’il recommence à donner des leçons en ville et à son domicile.

Mémorial Artésien du 17 novembre 1841


MURAS Louis Didier, dit TOURNEUR : ° Maastricht (NL) le 26 juillet 1801, † après 1870, épouse à South Brent (GB) Elizabeth BILBIE le 24 septembre 1825. Il est le fils de Jean Pierre, tambour maître, et Jeanne Joseph Victoire SIDRAC, professeur de danse, ° Douai le 19 août 1772, † Calais le 24 juillet 1853.

M. L. TOURNEUR professeur de danse à Calais, étant appelé à St Omer pour y donner des leçons, prie les familles et les pensionnats qui désireraient l’employer de s’adresser les mardi et jeudi rue Sainte Catherine, 20, rue de l’Ecritoire 6 ou au bureau du Mémorial.

Mémorial Artésien des 20, 24 mai et 3, 10 juin 1854


VENTOUILLAC Guillaume Marie : ° Lavaur (Tarn) vers 1763, † Saint Omer le 23 août 1811, épouse à Calais, Jeanne Françoise COURQUIN le 4 février 1788.

Le sieur Ventouillac, professeur de danse, ayant exercé cet art pendant 22 ans à Calais, actuellement domicilié à Saint Omer, rue du Brûle n°59, où il a ouvert sa salle, a l’honneur de prévenir ses concitoyens qu’il se transportera chez eux, lorsqu’il voudront bien l’honnorer de leur confiance qu’il espère mériter par son exactitude et sa méthode d’enseigner […]

Feuille de Saint Omer du 27 mars 1811


L'annonce détaille les danses qu'il enseignera, dont celles qui sont de sa composition :




avant son départ, sa maison de Calais est mise en vente :



Feuille de Saint Omer, 12 août 1809

on peut la localiser sur ce cadastre de 1830, peut-être la parcelle n°474 ou 475 ?




Calais, le coin de la place d'Armes vers 1930
où se situait la salle de danse Ventouillac


VIGEON Pierre Julien : ° La Lande-Vaumont (Calvados) le 8 avril 1794, † Caen le 30 avril 1868, épouse à Béthune Joséphine PÉRÈS le 12 janvier 1827, il est porteur d'un congé provisoire du 50e régiment d'infanterie de ligne à Arras.

Mr VIGEON professeur de danse et élève de l’académie, a l’honneur d’informer le public qu’il vient de se fixer en cette ville, où il propose d’enseigner aux personnes qui voudront bien l’honorer de leur confiance, toutes les danses les plus modernes, ainsi que tous les pas qui servent à donner à l’élève le maintien et les grâces toujours nécessaires à ceux qui aiment cet amusement. Sa demeure est rue Lafayette n°14, où est disposée une salle de danse.

Mémorial Artésien du 6 octobre 1831

Le sieur VIGEON, professeur de danse, rue du Mortier, n°27 à St Omer, arrivant de Paris où il a été étudier les danses les plus nouvelles, telles que les chassés et enchaînemens pour la danse de société, les galopes, les mazurk, ainsi que les danses de caractères, continue de donner des leçons chez lui et à domicile.

Mémorial Artésien du 9 septembre 1832

Le sieur VIGEON, professeur de danse, a l’honneur de prévenir qu’il a quitté sa maison, rue du Mortier, pour habiter celle rue des Clouteries n°6, à St Omer ; qu’il continuer à donner des leçons de danse tous les jours depuis six heures du soir jusqu’à neuf, et les lundi, mardi, jeudi et samedi, depuis midi jusqu’à deux heures.

Mémorial Artésien du 20 janvier 1833

Le sieur VIGEON, professeur de danse, a l’honneur de prévenir qu’il a quitté sa maison, rue de l’Arbalète, pour habiter celle du Marché aux Herbes, n°61.

Mémorial Artésien du 2 janvier 1834

Le sieur VIGEON, professeur de danse, a l’honneur d’informer qu’il vient de quitter la maison qu’il occupait Marché aux Herbes, pour habiter celle de madame veuve FUMEY, enclos de la Cathédrale, vis à vis le grand portail, où il continuera à tenir une école de danse, pendant toute l’année.

Mémorial Artésien du 30 octobre 1834

15 avril 1835 : à Dunkerque, délivrance d'un passeport pour l'intérieur, demeure à Saint Omer, porteur d'un passeport délivré à Saint Omer le 18 août 1832, allant à Paris.



lundi 17 octobre 2022

Renausy et successeurs

Dans cette école, plusieurs générations de danseurs se sont succédés pour enseigner les danses à la mode. L'exemple de deux professeurs de danses dunkerquois, le père et le fils Chatroussat, m'a servi de guide pour essayer d'identifier leurs professeurs : Renausy pour Gustave (1853-1906) et Givre pour son fils Marcel (1888-1976). Fait assez exceptionnel, l'école n'a pas changé d'emplacement pendant près d'un siècle, située idéalement au n°2 du boulevard Saint Denis, tout près de la porte Saint-Martin. Ce monument, très souvent photographié pour les cartes postales, faisait en même temps de la réclame pour le cours dont l'enseigne est très visible en arrière plan.



quelques exemples, il en a des centaines


Jacques Achille André François RENAUSY, le fondateur du cours, est né à Paris 5e le 10 juin 1819, fils  d'un maître de danse et maître de ballet, Jacques né vers 1786 et mort en 1852, époux de Marie Victoire GAIDORT (ou QUIDORT) dont aucune information n'a pu être trouvée. Jacques fils fonde son cours de danse en 1848 d'après le Bottin. Il est aussi un compositeur fécond, la BNF conserve plus de 160 partitions de danses de salon éditées entre 1853 et 1888. Il publie aussi une méthode de danse en 1861. Il a, semble-t-il, eu deux épouses. La première, Denise PLUS qui lui donne un fils en 1837 et avec qui il se produit dans une danse espagnole en 1841, n'a pas laissé d'autres traces. Il épouse la seconde, Catherine CHEVIET en 1856, veuve d'Augustin LASSERAY (1811-1855), dessinateur, dont elle a une fille, Henriette qui a épousé un an plus tôt Eugène CLEMENT, photographe et futur directeur, avec son frère Jean, du Parc d'Idalie du bois de Vincennes (voir ci-dessous). Parc où Jacques RENAUSY règle les cotillons et dirige l'orchestre avant 1870. En 1879, au décès du mari de sa belle mère, Charles François Eugène CLEMENT (1824-1905) prend naturellement la succession du cours de danse qu'il transfèrera ensuite à Vincennes 61 rue du Kremlin, laissant la direction du cours du boulevard Saint Denis à Léon FOURNIER, professeur de danse qui y donnait des cours élémentaires depuis quelques années.

collection personnelle

Léon Charles FOURNIER est né à Versailles en 1855, fils de Louis, limonadier et Eglantine DAMMÊME, il enseigne la danse avec son épouse, Lucie MAILLE (1863-1931), de 1880 à 1899 au 2 boulevard Saint Denis. Il cède le fonds à Jules GIVRE qui enseignait dans son cours depuis 1896.

Jules Louis GIVRE nait à Paris 9e le 20 février 1871, fils de Jean (coiffeur) originaire de Toulouse et Marie BISENS, née à Oloron Saint Marie. En 1902, Jules GIVRE édite un traité de danse, "moderne et complet" comme il se doit. Il édite aussi des partitions de danses de salon. Il vend le fonds vers 1904 à Charles LEFORT. Toujours professeur de danse en 1923, quand il meurt en 1926, il est artiste lyrique.

Charles François LEFORT, ancien peintre décorateur, est né à Vincennes en 1878, fils de Georges (serrurier) et Emma CHABAROCHE. Il épouse à Paris en 1903, Georgette ALTSCHUH, né à Paris 5e en 1881. Il enseigne la danse avec son épouse jusqu'à la déclaration de guerre. Il meurt au front en 1915. Son épouse reprend la direction du cours, et y enseigne les danses à la mode seule, puis avec son fils Georges né en 1905. En 1919, Mme LEFORT est élue présidente de l'association des Professeurs de Danses. Elle enseigne la danse à la même adresse au moins jusqu'en 1940. Entre temps elle a publié plusieurs manuel de danse : La Danse, de la valse au fox trot (vers 1920), Les Danses à la mode (1922) et Pour apprendre la danse (1927). Georgette meurt en 1978 à Ris Orangis, après son fils décédé en 1975.

collection personnelle


Christian Declerck
17 octobre 2022


Quelques documents


Renausy père 1822


Renausy père 1845


Bottin 1857


parc d'Idalie à Vincennes


décès Catherine Cheviet 1877


décès Jacques Renausy 1879

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Aide mémoire des quadrilles (ca 1908)
collection personnelle

décès Eugène Clément 1905

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Jules Givre professeur

Jules Givre 1923

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naissance Georges Lefort 1905


recensement Lefort 1926


Georgette et son fils Georges Lefort
collection personnelle