dimanche 12 décembre 2021

François HANOT (1697-1770) maître de danse et compositeur

Compositeur et violoniste français. Il vécut d'abord dans sa ville natale, puis à Lille et enfin à Tournai. A ne pas confondre avec un homonyme qui était un ordinaire de la musique royale, il fut actif comme professeur de violon et de danse dans les collèges et monastères, à Rouen, Mons et ailleurs ; il se faisait appeler « maître de danse et de violon, pensionné des Dames de Marquette pour y enseigner à danser aux demoiselles pensionnaires » et « maître de ballets qui se font dans les tragédies des collèges des RR.PP. Jésuites et Augustins. Il semble avoir suivi cette carrière aussi bien à Lille qu'à Tournai, où, après une pétition de 1742, il est mentionné comme maître de danse et de violon. La ville lui accorda une pension substantielle qui continua d'être versée à sa veuve. La réputation de Hanot semble avoir atteint Paris à l'époque de la parution des « Airs » qui font partie des… (extrait du dictionnaire Grove)

source : Gallica

François Charles HANOT est né à Dunkerque le 10 juillet 1697, fils de Charles, joueur de violon, né à Rivière (Pas de Calais) vers 1675, décédé à Namur vers 1758 et de Marie GALLOT, née à Thiembronne (Pas de Calais) vers 1670. Hélas, ces quelques compositions conservées à la BNF ne nous permettent pas d'imaginer le répertoire de danse de François HANOT. Il épouse à Lille le 29 octobre 1724 en l'église Saint Maurice Marie Hélène ALEXANDRE dont je n'ai pas retrouvé la naissance, ni le décès. François HANOT est mort à Tournai le 26 février 1770.

Sa sœur, Marie Joseph épouse Jean Baptiste SOHIER, qui sont les parents de Charles Joseph Balthazar SOHIER, violoniste, organiste et compositeur né à Lille le 6 janvier 1728, et décédé dans la même ville le 29 juin 1759. A propos de celui-ci, le même dictionnaire Grove nous donne cette notice : En mars 1750, il joua deux fois au Concert Spirituel de Paris avec « le plus grand succès » ; le Mercure de France mentionne qu'il est alors premier violon au Concert de Lille. Sohier reçoit un privilège général le 31 décembre 1749 et publie l'année suivante ses Six sonates à violon seul et basse continue op.1 à Paris. Il a publié au moins deux autres séries d'œuvres : Simphonies à quatre parties op.2 (c1751) et Six sonates à deux violons op.4 (c1752–4). Il ne semble y avoir aucune trace d'un op.3. Au moment de sa mort, Sohier était organiste à St Pierre à Lille. On l'appelait « l'aîné » pour le distinguer d'un frère cadet, également violoniste, lié au Théâtre de Lille.

On peut écouter quelques extraits de sa Symphonies à quatre parties ICI et consulter la partition ICI




lundi 10 mai 2021

Les brevets de danses du XIXe siècle


Les brevets de danse du XIXe siècle

par Didier LHOTTE

Proposé sous Louis XIV vers 1692, fortement recommandé et rendu obligatoire par Louvois en 1751, l’enseignement militaire de la danse est réservé jusqu’à la Révolution Française, aux officiers et aux jeunes issus de la noblesse. La Révolution Française va étendre cet enseignement aux hommes de troupes. Lors d’un examen appelé assauts de danse, on pouvait obtenir les brevets de prévôt de danse et de maître de danse.

Le présent ouvrage recense plus d’une soixantaine de brevets délivrés dans toute la France et présente l’histoire de l’enseignement militaire de la danse et son apport aux traditions populaires dans trois régions : la Soule au Pays Basque, la Provence et la Sarthe. 

Ce beau livre de 120 pages contient 72 reproductions en couleurs de brevets de toute la France.

Editions Chants et Danses de France
Couverture souple, 120 pages, quadrichromie
Prix: 22 € + 8 € de frais de port

ISBN 2-912495-06-7

Editions Chants et Danses de France
14, rue du cleux, 02290 Ressons le long, France
contact@chants-danses-france.com

03 23 74 22 82

vendu à Drouot