collection personnelle |
Jean Henry GOURDOUX est né, probablement à Paris, vers 1772, il épouse Victoire Jeanne PHELUP à l'église Sainte Marguerite dans le 11e arrondissement, le 12 mai 1792, son épouse décède vers 1795. A la naissance de leur fils, Pierre Henri, né le 14 octobre 1794 à Paris, il déclare la profession de tailleur. On connait les prénoms de son père, Jean Pierre, et sa mère se nomme Clermone Agnès LAURENT, ils se sont mariés dans la petite église Saint Jean le Rond, accolée à la cathédrale Notre-Dame, en 1768. Il épouse ensuite Catherine Françoise DAUX le 22 février 1796 dans le 6e arrondissement (ancien). Jean Henri meurt à Paris 1er, impasse d'Antin le 4 mai 1841, sa profession est mécanicien.
Son fils continue les activités chorégraphiques de son père, il est professeur de danse 320 rue Saint Honoré où il donne des leçons. Pierre Henri épouse, vers 1820, Elisabeth TOMBS née à Whitchurch (Hereforfshire) vers 1796. Il est mort à Neuilly sur Seine en 1848, son épouse à Paris 7e en 1871. Ils ont deux enfants : Jean Henri né en 1824, mort en 1846, qui est danseur de ballet. Il débute son éducation à l'âge de 12 ans, on relève sa participation au ballet-pantomine Le Diable Amoureux, donné à l'Académie royale de musique en septembre 1840. Son second fils, Jean Marie est né en 1826 320 rue St Honoré, il meurt en 1886 dans le 15e arrondissement, 22 rue des Fourneaux, on sait qu'il était mercier colporteur, il épouse à Paris en 1849, Rose Julie BERNIER, née à La Chapelle d'Andaine (Orne) en 1822, elle meurt en 1891 dans le 6e arrondissement, sans postérité à ma connaissance.
En 1804, Jean Henry fait imprimer la première édition de Principes et notions élémentaires sur l'art de la danse pour la ville, qui n'a pas été rendue publique, comme c'est mentionné sur la seconde édition éditée en 1811, conservée à la BNF.
En 1821 il dépose un brevet d'invention de 5 ans pour un cheval mécanique qu'on peut diriger et gouverner à volonté.
C'est tout ce que l'on sait de l'activité professionnelle de Jean Henri. Son fils a un meilleur sens de la publicité. De 1826 à 1832, Pierre Henri fait paraître des annonces dans le Figaro et, de 1827 à 1830, dans le journal Le Corsaire ainsi que dans Le Courrier Français de 1829 à 1840. Où il détaille, un peu, ses activités et leur fonctionnement. Il annonce aussi la publication d'un livre : Description des figures les plus usitées de la contredanse française (quadrille). On y trouve aussi ce livret Différens enchainemens de pas réglés en quatre mesure, selon la règle, et pour les principaux traits de la contredanse, dont on ne sait qui, du père ou du fils, en est l'auteur.
Sources : le Fonds Andriveau, sur Filae et les archives en ligne de la mairie de Paris. Les archives de l'Orne et des Hauts de Seine, et l'étude d'Irène Feste et Pierre-François Dollé Evolution de la danse de bal sous le Premier Empire.
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Une sélection d'annonces relevées dans la presse
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